mercredi 27 février 2013

"Shards and Ashes" et Veronica Roth.

Le 19 février dernier est sorti le livre "Shards and Ashes" aux Etats-Unis, ouvrage qui regroupe des dystopies originales écrites par différents auteurs : Melissa Marr, Kelley Armstrong, Veronica Roth, Kami Garcia, Margaret Stohl, Rachel Caine, Carrie Ryan, Nancy Holder et Beth Revis.


Pour célébrer la sortit du livre, Veronica Roth a tenu à poster un extrait de son histoire intitulée Hearken : "Pour célébrer le fait que l'anthologie est finalement là, je poste un extrait de ma nouvelle, qui est appelée "Hearken" (Ecoute). Mon histoire est à propos d'une fille, Darya, qui possède un implant cérébral pour entendre la musique de la mort en plein milieu d'une apocalypse. Dans cette scène, elle se trouve dans un bus avec son père."


"Tu sais, quand j'étais jeune, les gens n'aimaient pas beaucoup les Hearkeners," (= On pourrait le traduire par "Entendeurs") dit son père.
Darya observait l'homme devant elle. Ses yeux fixaient le sol. Elle pouvait entendre sa respiration par les lamelles du masque qu'il portait, pas très fort, mais plus fort qu'une respiration non filtrée.
"Pourquoi ?" demanda-t-elle.
"Parce qu'on les voyait comme une dépense inutile, dit-il, la non valeur du coût je veux dire. Mais les gens au Bureau de la Promotion des Arts étaient très insistants sur le fait que la musique aiderait un monde troublé. Et ensuite, quand les gens ont commencé à mourir..." Il haussa les épaules. "Tout le monde a commencé à comprendre pourquoi les Hearkeners étaient si importants."

"Pourquoi est-ce qu'ils sont aussi importants ?"
"Parce que ce qu'ils entendent... C'est comme entendre quelque chose au-delà de nous. Quelque chose de plus grand que nous." Il lui sourit. " Cela nous rappelle qu'il y a tellement plus dans ce monde que ce que nous pouvons voir avec nos yeux et toucher avec nos mains".
Darya ne comprenait pas vraiment ce que son père voulait dire, mais elle savait qu'il y avait tout de même quelque chose de beau dans ces paroles. 
Puis elle entendit quelque chose, l'accélération de la respiration de l'homme devant eux. Elle vit une goutte de sueur perler sur le côté de son front. Il semblait si inoffensif, il était petit, avec des cheveux poivre-et-sel et une chemise à col blanche. Son pantalon était pressé, froissé. Ça n'était pas un tueur. Mais le mélange de crainte et de détermination dans ses yeux était assez pour stopper la respiration de Darya. Alors que l'homme se déplaçait pour sortir du bus, il sortit une boîte de son sac et la laissa tomber sur le sol. C'était un objet qu'elle avait seulement vu en photo, un métal morne, environ 6 pouces de long, aussi épais que son poignet, avec une ouverture à l'extrémité pour libérer le gaz.
Quelqu'un crie. 


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Source : Divergent Fans

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